Notre pratique maraîchère

Une culture diversifiée

Nous sommes producteurs de légumes frais.

La particularité de notre exploitation, ce qui peut nous démarquer, c'est la diversification.

En effet, nous produisons plus d'une quarantaine de variétés différentes, tout au long de l'année, toujours frais et de saison.

La technique culturale est donc centrale dans notre métier, car chaque légume nécessite une attention particulière, un entretient  et un suivi à connaître.



L'outillage

Désherbage mécanique

Désherbage manuel

Désinfection solaire et thermique

 


La lutte intégrée

Qu'est-ce que la lutte intégrée ?

 

La lutte intégrée, c’est faire avec ce que l’on a, favoriser ce qui est positif, ne pas vouloir imposer sa loi.

 

Explication : Nos légumes en cultures longues, aubergines, poivrons, courgettes, tomates (7 mois de cultures), sont souvent envahis par des insectes dits "ravageurs" (doryphores, pucerons, thrips, araignées rouges, ext).
Dans la nature, ces insectes ont des prédateurs naturels : coccinelles, perces oreille, chrysopes, et une multitude d’insectes que l’ont ne peut observer qu’avec une loupe. Le principe de la protection intégrée est de favoriser par tous les moyens ces auxiliaires, d’en intégrer d’autres si elles ne sont pas suffisamment nombreuses, voir d'introduire des espèces plus "efficaces" pour endiguer les populations de ravageurs.

 

Pourquoi faire de la lutte intégrée ?

 

La protection intégrée a l’immense avantage de ne pas utiliser de pesticide : Sécurité du produit pour le consommateur, suppression d’un travail contraignant pour l’agriculteur, pas de délais pour récolter après les traitements.

L’avantage principal de cette méthode est qu’au fil des années, la faune favorable se développera spontanément (chose qui n’était pas le cas auparavant).

De plus, les auxiliaires se multipliant naturellement, ils pourrons investir les cultures voisines. Nous-même et nos voisins pourrons donc tirer un avantage.

Cette méthode est très certainement la seule réponse d'avenir actuelle devant l’interdiction d’emploi de certaines matières actives. Elle supprime également la pollution de l’air et des cours d’eau.

 

Les difficultés de cette méthode

 

La principale difficulté est d'acquérir des connaissances très importantes du biotope de nos cultures. 

A tout moment, il faut définir quelles espèces sont présentes, en quelle quantité et comment faire pencher la balance favorablement. De plus, il est difficile de s’approvisionner en auxiliaires et de déplacer un technicien compétant dans le domaine.

 

Pourquoi communiquer sur le sujet

 

Car à l’aube d’un nouveau mode de vie, il est bien de prendre conscience qu'il est important de faire attention à ce que son automobile rejette en co2 dans l’atmosphère, mais il est aussi primordiale de faire attention à son assiette, ne pas se focaliser sur le prix.

Et s’il est bien de faire du commerce équitable avec des pays lointains, il serait plus urgent qu’un dialogue se crée avec les producteurs locaux. Mettre en avant la fraîcheur de nos produits, leurs vertus et tous les efforts que l’ont fait pour assurer cette qualité. Il faut que les consommateurs trouvent un intérêt à manger nos produits frais et de saison.